J’ai fait mes études en gestion, plus spécifiquement en développement organisationnel. Il y a donc longtemps que je réfléchis et que je m’intéresse au sujet! Mon mémoire de maîtrise a été consacré à plusieurs formes d’approches collaboratives. Je suis convaincue que ces approches facilitent le processus et diminuent la résistance aux changements.
Il est très important de faire la différence entre la gestion participative et la participation aux décisions prises… vous me suivez!? Les gens ne sont pas cons! Dites-leur si c’est cette dernière option que vous leur offrez.
Je suis en train d’accompagner des équipes dans des changements majeurs et certains éléments sont imposés comme le lieu de déménagement du service. Il faut être honnête, les employés ne peuvent influencer cette décision, ni le fait qu’il y ait déménagement. Par contre, ils peuvent décider de certains aménagements, de certains moyens à privilégier et beaucoup de points concernant la dispensation des services, etc. C’est ce que je leur ai dit!
Participer est un mot souvent erroné… ici participer est de définir clairement les décisions à prendre et de quelle façon ils peuvent contribuer et influencer certains changements. L’approche collaborative prône la transparence, les équipes de travail peuvent donc lever les bras à la tâche au lieu de les utiliser à se défendre et résister. Donc « nous devons déménager, rien ne peut changer cette situation, par contre participez au comment! » L’idée est de prendre part, de se valoriser et surtout de savoir. La communication est essentielle pour favoriser la gestion participative, elle permet aussi d’être intelligent en « gang »! Plus il y a un partage de décisions, plus il y a un partage de responsabilités et d’imputabilité. Les employés deviennent des partenaires.
L’approche collaborative prône la transparence, les équipes de travail peuvent donc lever les bras à la tâche au lieu de les utiliser à se défendre et résister.
On est convaincu… mais comment? La théorie des petits pas. Il faut se donner du temps! La majorité des employés touchés par les changements que j’accompagne n’ont pas d’expérience (positive) de ce modèle. Ils en ont entendu parler bien sûr(!), ont fait des tests (eux aussi apprécient notre travail) ou ils ont souvent participé à des comités décisionnels qui n’ont rien décidé! Il est difficile de changer son modèle de gestion du jour au lendemain. Débutez par de petits défis, de petits succès! Faites vos preuves.
Les avantages
C’est une question de confiance réciproque!
On dit que plus les employés sont consultés, plus les chances de réussites sont multipliées! Lorsqu’ils peuvent se mobiliser à certaines décisions et façons de faire, ils se réalisent, se mobilisent, s’intéressent, proposent et vise le succès. Vous me voyez venir!? Voyez-vous l’alliance? J’aime l’image du directeur qui fait équipe, il a un petit pas devant, puisque c’est lui qui « lead » le changement, on s’imagine souvent un chef d’orchestre et nous avons tort puisque celui-ci représente la gestion directive! Il dit quoi faire! Voyez plutôt un « Jam » de musique, un groupe de tam-tam où le directeur donne la note, ramène de temps en temps vers l’orientation, assure le tempo… il y a de la création, de l’innovation, il y a de la place pour oser et influencer. Vous tapez le « beat » avec moi!? Chacun a son apport, tous comblent le vide et récupèrent… Que c’est mélodieux et surtout entrainant!
Boîte à outils :
Le plus grand trésor du gestionnaire est son personnel! Faites participer vos employés à tous les niveaux, laissez leur influencer le rythme!