Parlons de changements! J’adore! Reconnue comme une agente de changement, j’en ai quelques-uns à mon actif!!! Je vous confirme que la seule chose constante dans nos organisations pour les années à venir sera LE changement.
Puisqu’il arrive de toute façon… et que nous ne vivons pas toutes les transformations avec la même habileté et attitude… et que le changement est sans doute devenu l’activité le plus énergivore en en matière de temps et d’investissement, regardons ça de plus près…
J’aime bien cette citation de George Bernard « Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et se demandent pourquoi, il y a ceux qui imaginent les choses telles qu’elles pourraient être et se disent : pourquoi pas? »
Donc, ce qui amène la résistance et le conflit dans les périodes de réorganisation est la perception de ce défi, la capacité individuelle d’adaptation et le niveau d’adhésion. Cette tension est aussi occasionnée par la difficulté de cohésions entre les membres de l’équipe, la divergence d’opinions et l’opposition dans leur façon de percevoir le changement.
Les solutions proposées : intégrer mieux les gens dans l’organisation, les décisions, le changement et mettez à profit leur potentiel en valorisant leur expertise. La probabilité qu’ils entrent en conflit sera donc réduite.
Retenez que le changement imposé est un changement auquel on s’oppose! Comme il est inévitable d’en imposer certains, il faut donc maîtriser aussi la gestion de la résistance vécue par nos employés. Ce volet humain doit être déployé en amont plutôt qu’en aval et totalement intégré à la démarche. Pour éviter les comportements de rébellion et de démotivation, il faut aider les gens à modifier leur état d’esprit et de passer du concept de « changement » à celui « d’adaptation permanente »… ce qui veut dire, la notion du « faire autrement » en amélioration continue.
Pour économiser du temps, il faut planifier, consulter, communiquer, impliquer et agir… Et encore communiquer!
Il est tellement valorisant pour les employés de réussir positivement le passage de cette période d’instabilité organisationnelle. À travers cette expérience l’individu évolue, il développe sa capacité d’adaptation et vit l’expérience de changement plus positivement.
Puisque les leaders ne sont parfois pas très à l’aise eux-mêmes dans cette période ou encore trop impliqués (juge et partie), il est bien de se rappeler qu’il y a des « facilitateurs » externes pour vous accompagner dans les étapes de ce plan d’action.
Aussi, certaines compétences seront à développer chez ces acteurs du changement, tel que le courage managérial, sujet de mon prochain article!